TracteursUn 7R 350 pour le confort et la fiabi­lité

Pour la famille Boćkowski, impos­sible de faire des compromis sur la sécu­rité et la fiabi­lité du maté­riel. Car leur exploi­ta­tion, à côté de son acti­vité de poly­cul­ture-élevage, a large­ment déve­loppé son offre de pres­ta­tions agri­coles. Une orien­ta­tion qui fait du 7R 350 leur trac­teur de tête idéal.

À Chmie­lewo, dans le nord-est de la Pologne, Henryk Boćkowski cultive 270 hectares de terres avec l’aide de ses deux fils Daniel et Patryk. En marge de sa propre exploi­ta­tion, la famille s’est aussi lancée dans une acti­vité de pres­ta­tions de travaux agri­coles. Voilà plus de 20 ans que les Boćkowski ont fait l’acquisition de leur premier maté­riel John Deere, une ensi­leuse, achetée l’année de la créa­tion de l’ETA. C’est aujourd’hui une 8300i qui est en service dans l’entreprise, à laquelle viendra prochai­ne­ment s’ajouter un modèle série 9000 équipé d’un bec 12 rangs, pour répondre aux besoins d’un nombre crois­sant de clients. Le parc maté­riel compte égale­ment une mois­son­neuse-batteuse John Deere T670i et un pulvé­ri­sa­teur traîné M962i avec rampe de 30 mètres.

Un trac­teur pour les champs et le trans­port

Côté trac­teurs, le premier John Deere, un modèle 7R 250, a rejoint la ferme il y a seule­ment quatre ans, suivi d’un second début 2024. Le système de lestage EZ Ballast est une des fonc­tion­na­lités qu’Henryk Boćkowski apprécie parti­cu­liè­re­ment sur le petit dernier, un 7R 350. La masse ventrale EZ de 1,7 tonne peut être attelée et dételée à partir de la cabine en seule­ment quelques secondes, par simple acti­va­tion d’une commande.

En un coup d’œil : de nombreuses fonc­tions peuvent être réglées sur l’écran, y compris la réac­ti­vité direc­tion.

Le John Deere 7R 350 : un confort de cabine maximal grâce à l’amortissement proactif des vibra­tions, à la fonc­tion massage, aux commandes élec­tro­niques et à la rota­tion du siège à 65°.

Autre atout : le système de direc­tion réac­tive du 7R 350, qui améliore nette­ment la stabi­lité sur route et la sécu­rité, parti­cu­liè­re­ment sur les vitesses élevées. L’expérience de conduite, très confor­table, est compa­rable à celle d’une auto­mo­bile. L’autre 7R de l’exploitation n’en est pas équipé, et la famille rapporte une diffé­rence percep­tible dans le compor­te­ment de conduite des deux trac­teurs. Le 250 est sensible aux petits à-coups du volant, tandis qu’avec le nouveau 350, il n’est même plus néces­saire de veiller à garder le cap en sortie d’un virage « En ligne droite, le chauf­feur peut même lâcher le volant et le trac­teur conserve sa trajec­toire », témoigne Patryk. « Si cette option avait été dispo­nible plus tôt, nous aurions égale­ment choisi le système Reac­tive stee­ring sur le 250. »

Récem­ment, Henryk a fait essayer le 7R 350 à l’un de ses clients, et lui a proposé d’amener lui-même le trac­teur à son champ. En route, inter­rogé par Henryk sur son expé­rience, l’agriculteur lui a d’abord confié n’avoir même pas remarqué que le trac­teur réali­gnait auto­ma­ti­que­ment ses roues en sortie de virage. Dans le virage suivant, il a donc lâché le volant, et à sa grande surprise celui-ci est revenu se placer auto­ma­ti­que­ment en posi­tion centrale. Patryk le confirme : « Pendant la récolte de maïs four­rage, je suis passé du 7R 350 au 7R 250, et j’ai immé­dia­te­ment réduit ma vitesse de 10 km/h, parce que j’avais eu une plus forte impres­sion de sécu­rité à bord du premier. »

En ligne droite, le chauf­feur peut même lâcher le volant et le trac­teur conserve sa trajec­toire.

Patryk Boćkowski

Tout agri­cul­teur souhaite passer les longues heures de travail à bord du trac­teur dans les meilleures condi­tions possibles. Pour répondre à cette exigence, un certain nombre de fonc­tion­na­lités ont été inté­grées au 7R en vue d’augmenter consi­dé­ra­ble­ment le niveau de confort dans l’habitacle. Patryk apprécie parti­cu­liè­re­ment le siège rembourré avec fonc­tion massage, qui peut pivoter jusqu’à 65°, les commandes élec­tro­niques et l’amortissement des vibra­tions. Il souligne qu’en plus d’un volant en cuir, de la clima­ti­sa­tion et d’un système audio haut de gamme, le réfri­gé­ra­teur grand volume est égale­ment devenu « indis­pen­sable ». Il insiste aussi sur l’importance que revêt pour lui l’isolation phonique de la cabine.

L’exploitation

L’exploitation agri­cole de la famille Boćkowski s’étend sur 270 hectares.

Seuls environ un tiers des terres de l’exploitation présentent de bons sols, le reste étant de qualité rela­ti­ve­ment moyenne. La famille cultive du maïs, du blé, du seigle, du triti­cale et du colza. Toutes les récoltes sont commer­cia­li­sées ; pour diverses raisons, les Boćkowski ont choisi de se fournir en aliment auprès de fabri­cants. L’élevage de porcs est un autre volet de l’activité, avec 500 truies et un atelier d’engraissement, une partie des porce­lets étant néan­moins vendus faute de place dans les bâti­ments. Une exten­sion de la capa­cité de produc­tion porcine est prévue ; à l’avenir, tous les porce­lets seront engraissés sur place.

Outre la gestion de leur propre exploi­ta­tion, les Boćkowski effec­tuent égale­ment des pres­ta­tions de trans­port et de travaux agri­coles. Ces derniers comprennent la prépa­ra­tion du sol en agri­cul­ture conven­tion­nelle et non-labour, le semis et la récolte des céréales, ainsi que la récolte d’herbe et de maïs ensi­lage. Ils proposent aussi de l’épandage d’engrais, des travaux de pulvé­ri­sa­tion et le pres­sage de balles de paille et de foin. Durant la campagne 2023, leur semoir s’est acquitté d’une surface de 1 530 hectares, et leur ensi­leuse John Deere 8300i équipée d’un bec Kemper 10 rangs a récolté 1 070 hectares.

Ils ne peuvent atteindre un tel débit de chan­tier qu’en travaillant quasi­ment 24 h/24 pendant la saison et en affec­tant deux opéra­teurs à chaque machine. Ceux-ci ne prennent de pauses qu’en cas de néces­sité absolue, pour les tâches d’entretien, de main­te­nance et de nettoyage. Les deux employés se chargent prin­ci­pa­le­ment de la moisson et de la récolte de maïs ensi­lage.

Au chapitre du trans­port, les Boćkowski disposent de deux camions qu’ils mobi­lisent notam­ment pour des voyages à l’étranger, ainsi que de deux bennes déployées lors des travaux contrac­tuels à l’intérieur du pays. Pendant les mois­sons, tous les véhi­cules sont recrutés sur place pour trans­porter la récolte. Le trans­port de la paille et du foin se fait sur des remorques plateau.

Agri­cul­ture intel­li­gente

Actuel­le­ment, Henrik prend prin­ci­pa­le­ment en charge les opéra­tions cultu­rales ; il confie à ses fils la gestion de l’exploitation, mais ceux-ci conduisent aussi les machines de manière occa­sion­nelle. Les Boćkowski le recon­naissent : ils ne pour­raient plus se passer du système de navi­ga­tion du trac­teur, qui leur apporte une aide précieuse lors du travail aux champs.

Mais ils font égale­ment appel à des solu­tions d’agriculture intel­li­gente, telles que le système de télé­mé­trie JDLink, capable de trans­mettre les données machines en temps réel. Celui-ci leur permet de consulter, dans l’Operations Center, les infor­ma­tions asso­ciées à un maté­riel donné et de loca­liser immé­dia­te­ment la machine, qu’elle se trouve au champ ou en dépla­ce­ment sur route. Grâce à cette appli­ca­tion, les Boćkowski peuvent en outre affi­cher sur leur smart­phone les para­mètres de fonc­tion­ne­ment, et rece­voir des alertes d’erreur. Si néces­saire, ils peuvent visua­liser le moni­teur de la machine et entrer en contact avec le conduc­teur ou le conces­sion­naire.

Henryk Boćkowski cultive 270 hectares de terres avec l’aide de ses deux fils Daniel et Patryk.

Les limites de champ ont été enre­gis­trées par le biais du signal RTK en roulant autour des parcelles et sont désor­mais stockées dans l’Operations Center. Le système de guidage est mis à profit sur tous les types de chan­tiers, et les équi­pe­ments sont par ailleurs dotés du contrôle de section afin d’éviter les chevau­che­ments lors du semis, de la pulvé­ri­sa­tion ou de l’épandage. Depuis 2024, ils se sont égale­ment lancés dans la modu­la­tion de dose. À cette fin, ils ont été assistés par leur conces­sion John Deere qui a réalisé des carto­gra­phies de sol. Henryk souligne d’ailleurs les excel­lents rapports qu’il entre­tient avec son conces­sion­naire, dont il apprécie le profes­sion­na­lisme et la réac­ti­vité.