TracteursQuiz : Le nouvel atelier de pein­ture des trac­teurs

Le nouvel atelier de pein­ture de l’usine John Deere de Mann­heim délivre des couleurs impec­cables tout en respec­tant encore davan­tage de l’environnement. Jetez un coup d’œil dans les coulisses de cette instal­la­tion ultra­mo­derne, et testez vos connais­sances à l’aide d’un petit quiz.

Quand il sort de la chaîne de produc­tion, un trac­teur ne doit pas être seule­ment puis­sant et fiable, il doit aussi répondre à certains critères esthé­tiques. Après tout, le vert John Deere fait partie inté­grante de la marque. Avec la mise en service du nouveau système de mise en couleur entiè­re­ment auto­ma­tisé, l’entreprise pour­suit la moder­ni­sa­tion de sa produc­tion de trac­teurs sur le site de Mann­heim et établit une nouvelle réfé­rence en termes de qualité de pein­ture, de respect de l’environnement et d’efficacité éner­gé­tique.

L’investissement de 80 millions d’euros consacré à ce nouvel atelier de pein­ture et à la moder­ni­sa­tion de la ligne d’assemblage final constitue égale­ment un enga­ge­ment impor­tant pour le plus grand site John Deere en dehors de l’Amérique du Nord.

Haute tech­no­logie pour des surfaces parfaites

Sur la nouvelle ligne, les châssis des trac­teurs passent d’abord par sept étapes de nettoyage et de prépa­ra­tion, impli­quant quatre robots. Dix autres robots sont ensuite chargés d’appliquer la couche d’apprêt et la couche finale de pein­ture verte. Un centre de contrôle est chargé de la surveillance et du pilo­tage de l’installation.

Le saviez-vous ?

Combien de châssis de trac­teurs peuvent se trouver en même temps dans l’atelier de pein­ture ?

  • Environ 50 châssis
  • Environ 100 châssis
  • Environ 150 châssis

Réponse :

L’atelier de pein­ture a la capa­cité de traiter une centaine de châssis simul­ta­né­ment, chacun étant traité à des inter­valles de 2,7 minutes.

Un inves­tis­se­ment vert pour l’avenir

Le nouveau bâti­ment atteint le niveau d’efficacité éner­gé­tique maximum selon les stan­dards définis en Alle­magne. Cette effi­ca­cité a pu être consi­dé­ra­ble­ment améliorée grâce à une isola­tion ther­mique opti­male et à l’utilisation de pompes à chaleur et de conver­tis­seurs de fréquence. Le trai­te­ment par combus­tion des polluants gazeux limite aussi consi­dé­ra­ble­ment les émis­sions, et la quan­tité d’eaux usées et de déchets a été forte­ment revue à la baisse. En outre, l’usine est alimentée par du courant produit in situ, à partir d’installations PV placées sur ses toits.

Le saviez-vous ?

Quelle quan­tité d’énergie les panneaux solaires installés sur le toit de nos nouvelles instal­la­tions peuvent-ils produire par an ?

  • 400 000 kWh
  • 600 000 kWh
  • 800 000 kWh

Réponse :

Les 3 600 m2 de panneaux solaires installés sur le toit du nouveau bâti­ment peuvent produire jusqu’à 800 000 kWh d’électricité par an pour un usage interne.

Qualité, flexi­bi­lité et exper­tise humaine

L’atelier de pein­ture renforce non seule­ment la capa­cité de produc­tion du site de Mann­heim, mais offre égale­ment davan­tage de flexi­bi­lité pour la fabri­ca­tion de trac­teurs de plus forte puis­sance et de diffé­rents modèles. Même avec l’automatisation complète du système, l’expertise humaine reste indis­pen­sable : le pilo­tage de l’installation reste aux mains de personnel tech­nique haute­ment qualifié, notam­ment pour la program­ma­tion des robots. L’usine conserve égale­ment une cabine de pein­ture manuelle. À la fin du processus, les employés inspectent visuel­le­ment la pein­ture de chaque châssis avant qu’il n’entre dans le séchoir.

Le saviez-vous ?

Quel est le poids maximal des châssis de trac­teurs que nos nouvelles instal­la­tions permettent de peindre ?

  • Jusqu’à 6 000 kg
  • Jusqu’à 8 000 kg
  • Jusqu’à 10 000 kg

Réponse :

Le nouveau système est conçu pour les châssis de trac­teurs dont le poids à vide peut atteindre 8 000 kg et dont la largeur peut aller jusqu’à 3,50 m.

Trai­te­ment inno­vant des déchets de pein­ture

L’un des points forts du nouveau système : sa méthode inno­vante de trai­te­ment des écla­bous­sures, autre­ment dit des gouttes de pein­ture qui atter­rissent ailleurs que sur le châssis. Cette nouvelle approche contribue de manière signi­fi­ca­tive au respect de l’environnement et à l’efficacité de l’atelier, et remplace le processus de lessi­vage par voie humide utilisé par le passé, dans lequel de l’eau devait couler en perma­nence sous l’installation. Suite à ce rinçage, l’eau devait alors être puri­fiée à grands frais.

Le saviez-vous ?

Comment les écla­bous­sures sont–elles reti­rées dans le nouveau système ?

  • Par des murs d’eau
  • Par des brosses rota­tives
  • Par un préci­pi­ta­teur élec­tro­sta­tique

Réponse :

Dans le nouveau système, les écla­bous­sures sont élimi­nées au moyen de brosses rota­tives. Les parti­cules de pein­ture sont régu­liè­re­ment raclées et élimi­nées, puis évacuées au moyen d’un système d’aération, sans créer d’eaux usées supplé­men­taires. Cette méthode est respec­tueuse de l’environnement et préserve les ressources.

Du concept à la produc­tion

La construc­tion d’un atelier aussi complexe est une entre­prise de grande enver­gure qui néces­site une plani­fi­ca­tion et une coor­di­na­tion minu­tieuses. Le projet compre­nait non seule­ment les travaux de construc­tion, mais aussi l’installation, les essais et l’optimisation de l’installation. Fait notable, la tran­si­tion entre l’ancien et le nouvel atelier a eu lieu sur trois semaines seule­ment, durant la ferme­ture esti­vale de 2024, sans affecter la produc­tion en cours.

Le saviez-vous ?

Combien de temps s’est écoulé entre le début des travaux et l’ouverture offi­cielle du nouvel atelier de pein­ture ?

  • Environ 2 ans
  • Environ 3 ans
  • Environ 4 ans

Réponse :

Entre novembre 2021 (début des travaux) et octobre 2024 (ouver­ture offi­cielle), il s’est écoulé presque exac­te­ment trois ans.