INFOGRAPHIE : QUELLES PERSPECTIVES POUR L’AGRIVOLTAÏQUE ?

Encore contro­versés, ces systèmes présentent une grande flexi­bi­lité d’usage dans diffé­rents contextes agri­coles, avec un rende­ment combiné non négli­geable. Quelques données en images.

Sources : Fraun­hofer-Institut, Inrae

Bonne tolé­rance à l’ombre, gain de rende­ment poten­tiel reconnu en agri-PV

Réduc­tion des teneurs en sucre, protec­tion contre le dessè­che­ment

Tolé­rance à l’ombre, protec­tion contre les aléas météo (ex. : inté­gra­tion de filets anti-grêle)

Protec­tion contre le soleil et le vent : meilleures réserves hydriques lors des phases sèches

Haute de quatre à six mètres, ce type d’installation est compa­tible avec presque toutes les grandes cultures ; les piliers sont souvent fixés dans un socle de béton enterré.

Source : TSE

Faible emprise au sol

Circu­la­tion et travail plus aisés

Poids et coûts d’installation plus impor­tants

Comme les bâti­ments, les serres ont l’avantage de fournir une struc­ture porteuse exis­tante. Ici, des modules semi-trans­pa­rents sont souvent privi­lé­giés pour éviter un ombrage excessif.

Auto­nomie en énergie

Protec­tion contre les extrêmes clima­tiques

Risque de décro­chage sur certaines cultures sous serre

Ces systèmes culminent géné­ra­le­ment à deux mètres et ne néces­sitent donc pas d’ancrage en béton. Ils utilisent clas­si­que­ment des panneaux bifa­ciaux, composés de cellules photo­vol­taïques sur leurs deux faces.

Source : Next2Sun

Effet « coupe-vent » (préven­tion de la verse)

Ombrage calibré par la hauteur et l’écartement des panneaux

Coûts d’installation et de main­te­nance plus faibles

Limi­ta­tions éven­tuelles sur certains outils (projec­tions de pierres)

Source : Fraun­hofer-Institut

Le réseau élec­trique est encore insuf­fi­sam­ment déve­loppé en zone rurale

L’amortissement est sensible au prix de l’énergie

Un manque de recul sur la conduite des cultures

À l’échelle de l’UE : pas de cadre régle­men­taire unifié

Processus d’autorisation complexe dans plusieurs pays

Un impact paysager mal accepté par la popu­la­tion

Exemple : le projet alle­mand APV-RESOLA
a enre­gistré une fluc­tua­tion de

lors d’essais en blé, pour les années 2017 – 2020. 

Source : Fraun­hofer Institut 

Les profes­sion­nels de la filière mettent en avant un poten­tiel d’amélioration lié au choix variétal et à la conduite des cultures. L’usage de panneaux mobiles permettra par ailleurs de mieux doser l’ensoleillement.

En maïs, un essai de l’université de Kyoto a obtenu un gain de rende­ment de 5,6 % sous un systèmes PV à faible densité.  

Source : Takashi Sekiyama, Univer­sität Kyoto 

Le démons­tra­teur agri­vol­taïque de Channay (panneau verti­caux bifa­ciaux) a enre­gistré une augmen­ta­tion du rende­ment allant de 10 à 17 % en céréales sur des zones à faible poten­tiel. (Chiffres 2022 , une année d’assèchement précoce et sévère des sols super­fi­ciels).  

Source : Next2sun 

En France, le domaine des Nido­lères a obtenu des rende­ments supé­rieurs de 10 %-45 % en vigne, sous persiennes photo­vol­taïques.  

Source : Sun’Agri 

Un concept mis en avant par les opéra­teurs pour quan­ti­fier le gain de produc­ti­vité total

Rende­ment agrégé (végétal+énergétique) supé­rieur, associé à un étale­ment du risque

  • Exemple : on associe sur un hectare donné un rende­ment végétal de 80 % à un rende­ment éner­gé­tique de 50 % (comparé à la réfé­rence)
  • Surface de réfé­rence (parc 100 % solaire)
  • Surface de réfé­rence (cultures)

  • Perte de surface maxi­male : 15 % (systèmes proches du sol), 10 % (systèmes surélevés)
  • Rende­ment ≥ 2/3 de la moyenne enre­gis­trée avant l’installation des panneaux
  • Surface projetée au sol des panneaux : 40 % maximum de la parcelle
  • La hauteur et l’espacement des panneaux doivent permettre des condi­tions normales de circu­la­tion et de sécu­rité
  • Rende­ment ≥ 90 %, par rapport à une zone témoin
  • Depuis mai 2024 : inter­dic­tion des parcs 100 % solaires
  • L’agrivoltaïsme reste auto­risé (situa­tion en juin 2024) ; 2,1 m de hauteur au minimum
  • Pas de réfé­rence sur le niveau de produc­tion, mais obli­ga­tion de docu­menter les rende­ments

Source : DIN SPEC 91434:2021-05; legifrance.gouv.fr; terraevita.edagricole.it