Le carthame des tein­tu­riers

Son nom est révé­la­teur : le carthame des tein­tu­riers, ou safran bâtard, servait autre­fois à teindre les étoffes en jaune et en rouge. Déjà cultivée dans l’Égypte ancienne, cette plante est encore utilisée comme colo­rant de nos jours, mais rare­ment pour les tissus. Elle est aussi parti­cu­liè­re­ment appré­ciée pour son huile.

Pour atteindre un rende­ment de 20 q/ha, le carthame se contente de 90 unités d’azote. Ses besoins en phos­phate, potasse et magné­sium sont modérés.

Il a des besoins en lumière semblables au tour­nesol.

On culti­vait autre­fois le carthame en plein champ en Europe centrale, notam­ment en Thuringe (Alle­magne) et en Alsace. L’Inde, le Mexique et les États-Unis en sont actuel­le­ment les prin­ci­paux produc­teurs.

En raison de sa couleur intense, le carthame était jadis mis à profit comme substitut au safran, beau­coup plus coûteux. Aujourd’hui, la plante reste utilisée pour colorer les huiles de cuisson.

Le colo­rant jaune issu du carthame s’estompe vite sous l’effet des UV, mais la couleur rouge y résiste mieux.

C’est la profon­deur pros­pectée par les racines pivo­tantes de cette culture annuelle, qui atteint jusqu’à 2 mètres de hauteur.

par hectare : c’est le rende­ment en graines de cette plante. Elles peuvent être trans­for­mées en une huile de cuisson de haute qualité, riche en acides gras insa­turés.