Bien avant que la ville de Las Vegas ne soit fondée aux États-Unis, une région agricole du même nom existait en Espagne, à 50 km au sud-est de Madrid. La région se distingue par des sols profonds et fertiles, cultivés depuis des siècles. Ces terres au taux d’humus élevé et à l’équilibre idéal entre sable, argile et limon, bordent les rivières Jarama, Tajuña, et le fleuve Tage, qui traversent plusieurs villages aux noms colorés : Titulcia, San Martín de la Vega, Villaconejos, Chinchón, Colmenar de Orega, Ciempozuelos et Aranjuez.
La ferme Belmonte
C’est là, à Aranjuez, sur les plaines du Tage, que la famille Belmonte a ses racines. Elle y cultive la terre depuis des générations. Jusqu’aux années 1970, les Belmonte produisaient pommes de terre, artichauts, poivrons, asperges et autres légumes. À cette époque, la majorité du travail était faite à la main et les tracteurs étaient encore des raretés. Avec beaucoup d’efforts et d’implication, les Belmonte ont peu à peu agrandi leur exploitation, passant de 4-5 ha à leurs débuts à 170 ha aujourd’hui.
La culture du maïs s’est installée dans la région de Las Vegas en 1975. Simple à mécaniser et productive, elle a gagné en popularité dans toute la région, et au-delà, dans une bonne partie de la péninsule.
Toutes nos moissonneuses-batteuses sont des John Deere depuis 1976.
Manuel Belmonte Gómez
L’entreprise Belmonte, qui propose des services de travaux agricoles en plus de son activité de production, a été fondée en 1995 et emploie à ce jour sept personnes, sous la direction de Manuel Belmonte Gómez. La famille est tournée vers l’avenir. Les enfants de Manuel travaillent tous sur l’exploitation, sont associés à sa gestion et partagent la passion de leur père pour le travail de la terre. L’un de ses petits-enfants, bien qu’encore très jeune, montre déjà de l’intérêt pour la poursuite de l’héritage familial.
En plus de leurs propres 170 ha, les Belmonte cultivent également sur 60 ha pris à bail, pour un total en grandes cultures de 230 ha. À ce jour, la principale culture et le pilier économique de l’exploitation reste le maïs, mais le blé et la luzerne ont aussi été introduits dans la rotation. Le maïs produit dans cette région vient de plants isogéniques hybrides FAO 700, destinés à l’alimentation animale. Les producteurs de la région ne sèment pas de variétés OGM.
Le confiance en John Deere
Pour travailler ses terres, la famille Belmonte possède aujourd’hui cinq tracteurs John Deere, deux moissonneuses-batteuses John Deere et deux remorques. Le premier tracteur, acquis en 1960, était un Lanz Bulldog de 28 kW, avec une cabine en bois. À l’époque, la marque Lanz appartenait à Deere & Company.
Le premier tracteur vert et jaune a débarqué à la ferme en 1975. C’était un JD 2135, dont Manuel se souvient avec émotion. Le tracteur était fabriqué en Espagne et était « tellement mieux que ceux que nous avions eus avant ». Doté de 75 ch, d’une direction et de freins hydrauliques ainsi qu’une boîte d’engrenages à trois gammes, il représentait une avancée considérable pour les tracteurs à l’époque.
D’autres tracteurs John Deere ont suivi par la suite, tels que le 3150, le 6300, le 6500 et le 8100. L’achat de ce « petit » dernier a été une autre étape importante pour l’entreprise familiale, car, à l’époque, c’était l’un des tracteurs les plus puissants sur le marché espagnol, affichant quelque 190 ch. Aujourd’hui, le plus petit tracteur de la ferme est un John Deere 6530 de 140 ch, utilisé pour les tâches qui requièrent moins de puissance, comme le semis et la pulvérisation.
Côté moissonneuses-batteuses, la première que la famille Belmonte a achetée, au début des années 1970, était d’une autre marque, mais « après celle-là, elles ont toutes été des John Deere car ce sont les meilleures ». La première moissonneuse-batteuse John Deere est arrivée sur l’exploitation était une 975, achetée en 1976. Comme les Belmonte étaient satisfaits des performances, ils ont continué à étoffer leur flotte à mesure que l’entreprise grandissait : John Deere 955, 965, 985 et 1085, ainsi que d’autres moissonneuses-batteuses des séries Z et T.
La plus récente était une John Deere T-550, arrivée en 2018. Cette moissonneuse-batteuse « est une machine formidable » qui dispose d’un moteur de 6,8 litres capable de générer 305 ch de puissance.
Lorsque vous achetez un tracteur ou une moissonneuse-batteuse, la chose la plus importante est le service après-vente. Et John Deere est l’endroit où vous trouverez le meilleur service.
Manuel Belmonte Gómez
Les Belmonte entretiennent plus qu’une simple relation professionnelle avec leur concessionnaire : il s’agit d’un « lien fort et d’une amitié personnelle ». Lors de l’achat d’un tracteur ou d’une moissonneuse-batteuse, la famille reconnait que le facteur le plus important est « sans l’ombre d’un doute » le service après-vente, et « John Deere est la marque où vous trouvez le meilleur service ».
Pendant des décennies, John Deere a été la marque de machines agricoles la plus répandue en Espagne. La marque au cerf bondissant est réputée pour fournir un service technique de qualité dans toutes les régions du pays, ce qui a été particulièrement important lorsque l’entreprise Belmonte a développé ses prestations de récolte et a dû transporter ses moissonneuses-batteuses dans des régions éloignées de l’Espagne.
Services agricoles
Actuellement, le volet ETA de l’entreprise a été revu à la baisse. Mais pendant de nombreuses années, l’activité de récolte a été son fer de lance. À cette époque, l’entreprise possédait cinq moissonneuses-batteuses qu’elle utilisait pour récolter du maïs, du blé, de l’orge et plusieurs autres cultures, de Tolède à Burgos, parcourant des milliers de kilomètres au cours de plusieurs mois.
L’importance de l’entretien
Les agriculteurs font entretenir leurs tracteurs et moissonneuses-batteuses par le concessionnaire John Deere « depuis le départ ». Chez les Belmonte, le travail des techniciens officiels est particulièrement apprécié car ce sont ces eux qui sont le plus familiarisés avec les différents modèles de la marque et « ils travaillent très efficacement ».
« Avant de se mettre au travail, nous effectuons un entretien préventif des moissonneuses-batteuses et des tracteurs pour s’assurer de ne pas rencontrer de problèmes lors des moments les plus sensibles de la récolte. » En ce qui concerne les pièces de rechange, ils utilisent toujours des pièces d’origine par souci de compatibilité, et ils n’ont eu jusqu’ici presque aucun problème.
L’agriculture de précision est notre prochain défi.
Manuel Belmonte Gómez
Agriculture de précision
Un des objectifs visés pour l’avenir proche est l’introduction de technologies d’agriculture de précision, en commençant par les moissonneuses-batteuses : ils souhaitent prochainement s’équiper des capteurs de rendement, afin de cartographier la productivité de chaque parcelle.
L’intégration de systèmes de guidage permettra d’apporter aussi plus de précision aux travaux de récolte. Ces technologies sont déjà utilisées avec succès dans d’autres régions de l’Espagne et l’équipe de Belmonte dit clairement vouloir « être à la pointe dans tous les secteurs du machinisme », afin d’être parfaitement équipée pour faire face à tout ce que l’avenir pourra leur réserver.